Le ministre de la Santé et celui des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière étaient face à la presse nationale et internationale le jeudi 2 décembre 2021 à Ouagadougou pour faire le point de la situation de la COVID 19 et les mesures prises suite à la réouverture des frontières terrestres et ferroviaires du Burkina Faso. Au cours de la conférence de presse, le ministre de la Santé, le professeur Charlemagne Ouédraogo a rassuré l’opinion nationale des dispositions prises par le gouvernement pour faire face à l’apparition du nouveau variant de la COVID dénommé ‘Omicron’ présent dans certains pays de la sous-région.
Depuis le 1e décembre 2021 les frontières terrestres et ferroviaires du Burkina Faso sont officiellement rouvertes. Cela intervient plus d’une année après la fermeture des frontières liée aux mesures prises dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19. Malgré la persistance de la maladie, les autorités burkinabè en concertation avec les autres pays de l’UEMOA ont décidé de rétablir le flux des populations et des marchandises au niveau des frontières terrestres et ferroviaires.
Plusieurs dispositions sont prises afin de protéger les voyageurs et d’éviter la propagation du Covid 19. Selon le ministre de la Santé, le professeur Charlemagne Ouédraogo, il s’agit notamment de la présentation de la carte de vaccination (Pass-vaccinal) contre la COVID-19 datant d’au moins 14 jours et attestant de l’achèvement du schéma vaccinal complet d’un vaccin anti COVID-19, de la présentation d’un document attestant d’un test PCR ou d’un test TDR antigénique négatif datant d’au plus 5 jours à compter de la date de prélèvement. Le ministre de la Santé a notamment fait savoir que « dans les gares routières et ferroviaires au départ et lors des escales, tout embarquement de passagers est conditionné par la présentation d’un résultat négatif d’un test TDR antigénique ou PCR valide ou d’une carte de vaccination valide ».
Les voyageurs doivent surtout respecter les mesures barrières, a laissé entendre le ministre Ouédraogo. Ces mesures, faut-il le rappeler, sont entre autres le lavage des mains ou la friction avec du gel hydro alcoolique, la distanciation physique, le port obligatoire de masque, l’auto confinement.
Le nombre de nouveaux cas liés au COVID 19 est en augmentation au Burkina Faso ces dernières semaines, selon le ministre de la Santé. Faisant le point de la situation de la maladie à coronavirus, il a indiqué qu’à la date du 28 novembre 2021 le pays a enregistré 16 000 cas cumulés et confirmés de COVID 19 (…) avec 286 décès. « Le Burkina connait également 41 nouveaux cas par jour » a notifié Charlemagne Ouédraogo qui tire la sonnette d’alarme face à la recrudescence de la maladie. Il faut vite agir, préconise-t-il à travers « le renforcement des mesures barrières à tous les niveaux, mais surtout l’engagement de tous pour la vaccination ». C’est dans cet élan que le chef du département de la Santé annonce une campagne de vaccination au regard du faible taux actuel qui est de l’ordre de 4%.
Ainsi est-il prévu du 15 au 23 décembre 2021, une campagne de vaccination dans quatre(04) régions du Burkina. Il s’agit des régions du Centre, du Centre-ouest, des Hauts-bassins et du Sud-ouest. A en croire le ministre Charlemagne Ouédraogo, « cette campagne cible la population de 18 ans et plus dans les marchés, les établissements scolaires et du supérieur, les institutions publiques, les garnisons… ».
En plus de cela « un mécanisme de surveillance des variants est mis en place » soutient le ministre de la Santé ajoutant que « ce mécanisme sera renforcé par protocole qui permettra de prendre en compte les cas graves hospitalisés dans les hôpitaux, afin de déterminer le lien avec les variants en circulation ».
Le gouvernement burkinabè a déjà pris des dispositions en vue de faire face à une éventuelle arrivée au Burkina du nouveau variant du Covid 19 appelé « Omicron ». Selon le ministre de la Santé, «le Burkina Faso, à l’instar des autres, travaille déjà à empêcher, voire limiter l’introduction de ce nouveau variant sur son territoire ».
Le coût du test PCR Covid 19 au Burkina Faso est fixé à 25000 FCFA et les tests rapides à 5000 FCFA.
Service d’Information du Gouvernement/SIG