Le mardi 08 décembre 2015, à Ouagadougou, le gouvernement de la Transition a tenue une rencontre d’échanges sur le bilan de la Transition avec le corps diplomatique accrédité au Burkina Faso.
Le Burkina Faso, au terme d’une année de Transition, a réussi le pari d’organiser des élections présidentielles et législatives. Il était important qu’à l’issue de ces échéances électorales, un bilan soit dressé afin de rendre compte au peuple burkinabè et à la communauté internationale.
Le ministre des affaires étrangères et de la coopération régionale a fait, au corps diplomatique, le bilan d’une mission réussie par le gouvernement de la Transition. Les élections se sont bien déroulées et le bilan est jugé satisfaisant, avec un taux de participation de 60% pour les élections présidentielles et 60,13% pour les législatives.
C’est pour communiquer donc les résultats provisoires desdites élections, par la voie diplomatique que le gouvernement représenté par le ministre des Affaires étrangères, M. Moussa B. Nébié, le ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, M. Youssouf Ouattara et le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Frédéric T. Nikièma, a convié, ce mardi 08 décembre, le corps diplomatique à une rencontre d’échanges.
Le gouvernement de la Transition a saisi l’occasion pour remercier l’ensemble du corps diplomatique quant au soutien multiforme dont il a fait montre dans l’organisation de ces élections. Tout en relevant certains manquements mineurs qui ont survenus lors de ces différents scrutins, il a rassuré la communauté internationale que cela ne saurait entacher la crédibilité des élections.
Le gouvernement de la Transition a précisé qu’à ce jour, le Conseil constitutionnel n’a enregistré aucun recours contre le scrutin, ce qui montre ajoute-t-il que l’on s’achemine vers la confirmation des résultats provisoires par ledit Conseil.
Le Corps diplomatique a réitéré sa satisfaction pour la leçon de démocratie que le Burkina Faso vient de donner au monde. Il aussi salué les mesures sécuritaires qui ont été prises pour encadrer le déroulement des élections.
Cependant il a voulu être situé sur la date d’installation des nouvelles autorités. A cette question, les membres du gouvernement présents à la rencontre ont dit attendre les résultats officiels qui seront proclamés par le Conseil constitutionnel avant de décider d’une date en accord avec toutes les parties prenantes. Toutefois, ils ont fait la promesse que le nouveau président sera installé dans ses fonctions avant janvier 2016.
Direction de la communication/MAECR