Les Etats généraux de la justice se sont ouverts le mardi 24 mars 2015 au Palais des sports de Ouaga 2000 sous la Présidence de Son Excellence Monsieur Michel Kafando, Président du Faso.
Pour madame le ministre en charge de la justice, les états généraux de la justice constituent un temps d’arrêt sur la justice au cours duquel les composantes du peuple burkinabè vont, d’une part, procéder à une analyse critique et à l’interpellation du système judiciaire et des acteurs, et d’autres part susciter le dialogue entre les acteurs de la justice et les autres composantes de la nation en vue de donner un sens à l’œuvre de la justice.
« Interférences du politique dans l’appareil judiciaire entrainant le blocage des dossiers sensibles liés à des crimes de sang et des crimes économiques, inadéquation de certains textes qui favorisent la subordination des magistrats à l’exécutif, coût des procédures… » Ce sont entre autres les « maux dénoncés par les justiciables et reconnus par les acteurs eux-mêmes ». Les présents états généraux de la justice visent une réconciliation du peuple burkinabé avec le système judiciaire.
Les travaux se dérouleront en cinq ateliers autour de cinq thèmes relatifs à l’Independence et l’impartialité de la magistrature, la confiance entre le citoyen et la justice, l’accessibilité de la justice, le fonctionnement du service public de la justice et la prise en compte des droits humains.
Ce temps d’arrêt aboutira à la signature d’un pacte dit « Pacte national pour le renouveau de la justice ».
Ce pacte servira de socle d’appui aux futures autorités « pour s’assurer que la justice remplisse dignement et efficacement ses missions ».
Le Service d’information du Gouvernement