L’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) met à la disposition des medias burkinabè 64 nouvelles compétences. La cérémonie de remise des diplômes a eu lieu le jeudi 10 juillet 2014 à Ouagadougou.
Ils sont 64 impétrants de tous cycles et grades confondus, admis à recevoir le diplôme de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC). Après une formation professionnelle harassante mais exaltante de trois ans pour les uns et de deux ans pour les autres, selon Hortense Eveline Yélémou, la délégué de la promotion sortante, c’est la joie d’avoir bénéficié d’un plus dans le métier qui les anime. Pour elle, cet établissement qui forme les professionnels de la communication croupis sur le poids de ces quarante ans d’existence ; leur souhait est de voir l’ISTIC prendre en compte dans les nouveaux curricula les dimensions des technologies de l’information et de la communication (TIC) et le recours au numérique d’autant plus que notre pays s’active à entrer dans la télévision numérique de terre (TNT). Quant à Sadissou Yahouza, ministre de la communication et des relations avec les institutions du Niger, parrain de ladite cérémonie, il a prodigué des conseils à ses filleuls et adressé ses chaleureuses félicitations pour les excellents résultats académiques enregistrés. Pour lui, être journaliste est un sacerdoce au regard des droits et des devoirs énoncés dans l’éthique et la déontologie professionnel, de même que l’encadrement juridique. Il a en outre ajouté que le métier qu’embrasse ses filleuls n’est pas le chemin qui conduit vers l’enrichissement matériel, mais plutôt celui de l’enrichissement, de l’enrichissement intellectuel. Selon Alain Edouard Traoré, ministre de la communication, porte-parole du Gouvernement, la présence de son homologue s’inscrit dans la nécessaire dynamique de coopération entre nos deux pays frères. Son ambition est de conférer une vocation sous régionale à l’ISTIC en terme de qualité des curricula, du corps enseignant et du cadre de travail.
Les promotions sortantes ont pour nom de baptême « responsabilité et conscience professionnelle ».
Le Service d’information du Gouvernement