Les ministres en charge de la communication, des télécommunications et des TIC de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) se sont réunis, le vendredi 7 février 2014, à Ouagadougou pour échanger sur le financement de la télévision numérique de terre.
L’accord de Genève 2006 de l’Union internationale des télécommunications veut que les pays passent de l’analogie au numérique pour la télévision au plus tard le 17 juin 2015. A dix sept mois de cette échéance, les ministres de la Communication, des télécommunications et des TIC de l’espace UEMOA s’attèlent à être dans le délai. Après l’adoption des normes techniques, ils réfléchissent sur les stratégies de mobilisation des ressources financières.
Pour Alain Edouard Traoré, ministre en charge de la Communication du Burkina Faso, les pays membres de l’espace UEMOA travaillent à prendre toutes les dispositions nécessaires afin de réaliser dans les délais la télévision numérique de terre. Pour ce faire, ils ont envisagé un dynamisme commun en matière de financement. La rencontre de concertation de Ouagadougou vise donc à échanger sur les questions de financement afin de mobiliser près de 350 milliards pour la réalisation du numérique de l’ensemble des huit pays de l’espace.
Le 19 décembre 2013, (à Bamako, suite à la réunion des ministres en charge de la télévision numérique de l’espace,) l’UEMOA a décidé d’accompagner les pays membres. Selon son président par intérim, Guy Amédée Ajanohoun, la commission a travaillé pour élaborer un document de stratégie de mobilisation des ressources. Ce document va faire objet d’amendement et d’adoption par les ministres concernés au cours de cette réunion.
Monsieur Ajanohoun a ajouté que la Commission souhaite que la réunion fixe aussi les problématiques d’orientation afin de proposer des projets de textes règlementaires dans l’espace.
Abdou Mani, ministre de la Communication, des télécommunications et des TIC du Niger et président de la cérémonie à pour sa part remercier l’UEMOA pour son accompagnement. Il a invité les ministres à travailler pour parvenir à des solutions idoines à l’issu des travaux.
Le Service d’Information du Gouvernement